Face au nombre d’organisations françaises de plus en plus important qui adoptent le cloud comme solution technique, de nombreux intérêts sont retirés par les utilisateurs. Le premier est l’agilité nouvelle que fournit cet outil, mais aussi sa capacité d’adaptation à des formats variés et une variété de services prêts à l’emploi disponibles chez les fournisseurs.
L’utilisation du cloud externe permet également une réduction des coûts d’utilisation dans la mesure où elle évite les investissements financiers destinés à l’acquisition d’infrastructures et de logiciels requis pour le déploiement d’une solution identique. Elle ne requiert que des coûts de fonctionnement rattachés à l’usage de ressources hébergées par les fournisseurs.
La création de structures FinOps a pour objectif de mieux appréhender les coûts d’utilisation du cloud, et ainsi optimiser l’utilisation des ressources de façon à réduire les dépenses qu’elles impliquent.
Après une enquête menée par le CRiP et TNP Consultants, il s’avère que plus d’1 entreprise sur 4 a déjà mis en place une cellule FinOps, et 35% songent à la mettre en place d’ici 1 à 2 ans. 61% des organisations affirment avoir déjà fait l’usage d’outils FinOps tels que le monitoring ou le reporting maison.
Pour entamer une démarche FinOps, il est indispensable de posséder une connaissance approfondie de la finance et de la comptabilité, en plus des connaissances sur les plateformes cloud et des expertises sur les infrastructures. Par ailleurs, dans une optique de réduction de leur consommation, les organisations mettent principalement l’accent sur le déprovisionnement des ressources, le rightsizing des environnements ainsi que l’auto-shutdown. Enfin, pour réduire leurs coûts, l’usage d’Instances Réservées, la gestion des tags et l’usage de services managés prêts à l’emploi sont des actions prioritaires mises en place par les entreprises.