Ramzi exerce au sein d’Adelius en tant que consultant senior en infrastructure et production, orienté DevOps et Cloud depuis 2016. Il a précédemment travaillé chez Sopra HR, une filiale de Sopra Steria proposant des solutions de systèmes d’information de Ressources Humaines. Chez Adelius, il a entamé sa première mission en mai 2016 chez Natixis dans le cadre d’un projet de migration de parcs applicatifs d’une de leurs filiales. Il a ensuite rejoint un grand groupe bancaire en 2018, dans le cadre d’un projet de migration vers un nouveau Cloud privé.
Ramzi a accepté de nous faire découvrir dans le cadre de notre nouvelle interview d’expert ses expériences, ses domaines d’expertise dans le monde de l’IT ainsi que quelques précieuses recommandations pour réussir dans ce milieu.
Comment expliques-tu ton métier à tes amis ?
RI : Tout dépend des personnes à qui je m’adresse. Généralement lorsque j’échange avec des informaticiens ou tout simplement avec des individus travaillant dans le domaine de l’IT, ce qui est le cas de la plupart de mes amis, il est beaucoup plus facile pour moi d’expliquer de façon détaillée ce que j’effectue quotidiennement.
Je peux par exemple leur expliquer que je procède à l’identification et à la résolution de problèmes provenant des incidents récurrents. Je leur dis également que j’ai la charge de la mise en condition opérationnelle des applications. Je dois en même temps garantir l’élasticité et la haute disponibilité de plateformes de production. En outre, j’explique que je travaille sur l’automatisation des tâches répétitives.
Sinon, dans le cas où je m’adresse à une personne n’étant pas familiarisée avec l’univers de l’IT, j’explique généralement que je m’occupe tout simplement des serveurs de différentes entreprises pour lesquelles je suis amené à travailler. Je n’ai pas besoin de détailler davantage, ni d’employer un vocabulaire plus compliqué.
De façon plus précise, quel a été ton parcours avant de travailler chez Adelius ?
RI : En ce qui concerne mes études, j’ai tout d’abord effectué un premier cycle en mathématiques & informatique, avant de poursuivre avec une maîtrise en informatique. A l’issue de tout cela, j’ai obtenu mon diplôme en 2009 avant de rejoindre un grand groupe de textiles dans le cadre d’une première grande expérience. J’y ai travaillé pendant exactement 1 an et 3 mois au sein d’une équipe à taille humaine assez réduite.
Comme je l’ai brièvement expliqué, avant d’arriver chez Adelius j’ai travaillé au sein de Sopra HR, filiale du groupe Sopra Steria qui est un éditeur de solutions en Ressources Humaines. J’ai pleinement fait partie de l’équipe s’occupant de la gestion de plateforme de production pour environ une trentaine de clients servis en mode outsourcing.
Ma mission principale était d’accompagner tous ces clients tout au long du processus de mise en place de leur système d’information de ressources humaines customisé dans nos data centers et de garantir sa mise en condition opérationnelle quand l’exploitation de software est démarrée. En parallèle, j’effectuais également de la veille technologique.
Qu’est-ce qui t’a poussé à vouloir travailler chez Adelius ?
RI : J’ai eu la chance d’obtenir des retours très positifs au sujet du groupe Adelius de la part d’anciens collègues y ayant travaillé. Ils sont arrivés chez Adelius 3 à 4 ans avant moi. J’ai pu beaucoup échanger avec eux et ils n’ont pas manqué de m’expliquer que les missions qu’ils avaient effectuées chez Adelius s’étaient avérées très intéressantes et qu’ils avaient été entourés d’équipes compétentes.
Peux-tu nous décrire en quelques mots tes impressions sur Adelius après 5 années d’activité au sein de leurs équipes ?
RI : J’ai le sentiment qu’Adelius a su créer des partenariats assez intéressants et avantageux avec d’autres acteurs majeurs du secteur de l’IT tels que BMC, Axway ou encore RedHat afin de devenir progressivement une marque reconnue dans le métier de la production IT, d’où son omniprésence actuelle chez de grands comptes pour des sujets d’ordonnancement, de gestion des flux, notamment dans le secteur bancaire, pour garder cet exemple.
Ces partenariats et cette reconnaissance croissante dont Adelius fait l’objet créent bon nombre d’opportunités à ce jour.
As-tu une spécialité particulière dans ton métier que tu souhaiterais partager avec nous aujourd’hui ?
RI : Pour être tout à fait honnête, je dirais que dans l’ensemble, mes expériences professionnelles m’ont davantage permis de développer ma polyvalence plutôt qu’une spécialité particulière. Je suis assez à l’aise avec tout ce qui concerne les activités autour de l’administration des systèmes d’exploitation, en particulier Linux, l’administration des bases de données, les sujets d’ordonnancement (Control-M), l’architecture d’infrastructure en Cloud et les technologies DevOps et j’ai une bonne maîtrise des serveurs d’applications.
Pour davantage expliciter mes propos, je vais simplement dire que mes principaux domaines de compétences sont : la stabilisation de plateformes de production d’une part, l’automatisation des tâches et l’amélioration de la qualité de service, l’identification et la résolution de problèmes afin de mettre fin à des incidents récurrents. En dehors de tout cela, j’essaie en ce moment de me focaliser davantage sur les métiers de Cloud & DevOps.
Et malgré cette forte polyvalence qui te caractérise, y a-t-il des domaines dans lesquels tu es amené à travailler plus souvent que d’autres ?
RI : J’ai principalement travaillé dans les domaines du middleware, des serveurs d’applications, l’ordonnancement, l’administration en systèmes Linux et le Cloud/DevOps. Il n’y a donc pas réellement un ou deux secteurs d’activités qui se démarquent dans mes expériences. On voit bien là encore que j’ai été amené à effectuer des missions très diverses.
Qu’est-ce qui te passionne le plus dans ton métier ? Et qu’est-ce qui au contraire te plaît un peu moins ?
RI : Ce qui me plaît le plus dans ce que je fais, c’est le fait de savoir que mes missions permettent de soulager les exploitants des applications par la résolution de problèmes ayant tendance à générer des incidents récurrents dans leurs systèmes, et ressentir cette joie et cette satisfaction dans le regard des clients une fois que mon travail est effectué.
Ce qui en revanche me plaît un peu moins, c’est de devoir par moment effectuer certaines mêmes tâches de façon régulière. Cela peut parfois donner un sentiment de répétition.
As-tu des défis professionnels ? Et quels sont-ils ?
RI : A l’heure actuelle, mon principal défi est de devenir un architecte expert sur l’un des clouds publics, de préférence AWS. J’aimerais beaucoup travailler davantage dans tout ce qui est cloud de façon générale, et dans l’automatisation des pipelines en DevOps. Je me sens beaucoup plus à l’aise dans ces sujets que je trouve encore plus passionnants.
Peux-tu nous parler d’un projet, d’un de tes accomplissements dont tu es particulièrement fier ?
RI : Je dois avouer que j’ai eu la chance de pouvoir m’investir dans bon nombre de projets très intéressant. Ce n’est donc pas chose facile d’en choisir un en particulier pour le présenter. Si je dois cependant citer le premier qui me passe par la tête, je vais dire que je suis particulièrement fier d’avoir pu effectuer la mise en place de l’ERP XLAON chez Natixis. Il y avait beaucoup de contraintes technologiques liées notamment à la non-comptabilité entre une base de données DB2/AS400 et le software.
Par conséquent, nous n’étions pas couverts par la documentation technique communiquée par l’éditeur et il fallait faire beaucoup d’ajustements pour rendre le ERP compatible avec cette base de données.
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un souhaitant exercer un métier similaire au tien ?
RI : Je commencerais probablement par conseiller de ne jamais craindre l’échec. L’échec constitue une leçon qui nous permet d’acquérir indirectement de nouvelles connaissances.
Je recommanderais également de rester informé sur les nouveautés de l’IT. Plus on néglige ce point, et plus le temps de remise à niveau sera conséquent, ce qui peut constituer une perte de temps considérable dans la mise en place des projets en cours d’exécution.
Pour ma part, j’utilise régulièrement les réseaux sociaux, particulièrement LinkedIn pour me tenir informé sur les nouvelles technologies. Je regarde également beaucoup de présentations, de conférences, afin de me renseigner sur les façons de travailler et sur les différentes nouveautés du secteur de l’IT.
C’est quelque chose que j’essaie de faire quotidiennement. Tout dépend en réalité de ma disponibilité et de l’importance des sujets. Je peux par exemple passer 1 heure dans la journée à faire de la veille tout comme je peux y consacrer uniquement 5 à 10 minutes, si je me renseigne sur un simple détail moins indispensable.
Par ailleurs, je peux aussi me renseigner sur des sites officiels d’entreprises, ou même en lisant des articles sur Wikipédia. Mais les contenus YouTube restent mes préférés.