Dans ce nouvel épisode de l’Œil du Spécialiste, nous avons reçu Christophe Larue, directeur technique de la société StartX fondée en 2003. Cette société a pour principale vocation d’apporter du conseil autour de l’usage de logiciels libres. StartX a intégré en 2021 le groupe La Home Sweet Company, donnant ainsi une suite logique à un long partenariat entre les deux entités.
Nous nous sommes donc entretenus afin d’en apprendre davantage concernant les principales thématiques traitées par StartX ainsi que le type de partenaires et de clients qu’elle cible.
Avec quel type/format d’entreprise StartX mène-t-elle essentiellement ses projets ?
StartX collabore à ce jour avec tout type d’entreprise. Les startups qui se créent aujourd’hui ont fortement tendance à se baser sur des environnements open-source pour bâtir un SI solide et complexe en quelques mois. Mais les entreprises du CAC40 adoptent également ces outils.
En 2003, encore très peu d’entreprises utilisaient ces modes d’application, et le processus a été long pour les faire adopter, mais les grandes entreprises ont été les premières à exploiter ces technologies. Elles possèdent aujourd’hui les plus gros parcs Linux du fait qu’elles aient poursuivi efficacement ces exploitations.
En revanche, les PME et les plus petites entreprises ont mis beaucoup plus de temps, du fait d’équipes moins fournies et d’un besoin moins urgent. Mais au moment où l’on parle, toutes ces entreprises disposent d’ingénieurs s’occupant de la gestion des parcs Linux.
Quels sont les trois sujets les plus abordés dans les discussions entre StartX et ses clients ?
Dans un premier temps, le sujet revenant le plus souvent est sans surprise l’automatisation. Il s’agit d’un mouvement qui s’accélère significativement depuis quelques années. Les clients ont besoin d’être accompagnés dans la structure de leurs systèmes opérationnels pour être aptes à se déployer bien plus rapidement vers des environnements de production de façon beaucoup plus fiable.
Il y a ensuite les containers qui sont également au cœur des préoccupations, toujours dans l’idée de vouloir aller plus vite et de déployer plus rapidement un environnement open-source sécurisé.
Le troisième sujet très abordé, là aussi sans grande surprise, est justement celui de la sécurité. Il s’agit d’un paramètre qui a souvent été négligé au fil des années au profit d’autres tâches. C’est quelque chose que l’on ne voit plus trop aujourd’hui suite à une prise de conscience générale des risques auxquels les entreprises peuvent s’exposer avec un système de sécurité trop léger. Les DSI se structurent afin d’avoir des référents en sécurité chargés de limiter les attaques et les différents dangers de façon générale.